Le groupe de travail des agences fut le premier à réfléchir sur les problématiques liées à l’emploi fin 2020 dans le cadre du programme de soutien à la filière communication initié par la préfecture des Hauts-de-Seine. Voici quelques-unes des réflexions exprimées par les participants durant cette séance.
Comment préparer les collaborateurs à bénéficier de la transformation numérique de leurs activités ?
Pour Sébastien Garnier, Comexposium, groupe leader dans l’organisation événementiel, la réflexion du groupe tourne autour de l’orientation d’un business modèle basé auparavant sur l’organisation d’événements physiques et de location de surface, vers un modèle d’événementiel 100% digitaux.
Un effort est porté sur la gestion des bases de données dans une logique de matchmaking afin d’optimiser le succès des rendez-vous organisés.
Quant à Fabienne Filliole, dont le groupe Afluens travaille à la croisée des métiers du print management et ceux du numérique (création de sites internet, et offres de service d’une agence de communication), elle explique comment la réflexion de sa société reposait sur deux logiques distinctes :
Le double défi d’adapter les savoir-faire des collaborateurs en place et les fidéliser
David Paget, Quatrevingtdouze, agence orientée vers l’audiovisuel et l’événementiel, place en priorité le sujet de reconversion. Il est tout aussi nécessaire de former également les chefs d’entreprises aux nouveaux métiers, aux nouvelles méthodes de management et plus largement à une culture d’entreprise plus moderne. Il est également souhaitable d’intéresser les collaborateurs à leur formation et davantage écouter leurs aspirations.
Dimitri Hommel-Viktorovitch, Heroiks agence de communication et de médias, partageait sa vision d’une stratégie de veille sur l’évolution des technologiques couplée à une formation au quotidien. Il tente aussi de qualifier les collaborateurs en profitant de relations privilégiées avec les fournisseurs pour prolonger les partenariats.
Enfin, face à un turn-over de 2 à 3 ans des collaborateurs majoritairement digital natives, il a été mis en place un modèle d’actionnariat et d’intéressement aux résultats pour mieux les retenir.