Un résumé des propositions émises par les participants au groupe de travail numérique

Le numérique est un support de l’expertise pas une fin de soi

Emmanuelle Delgehier, Skill Meeting,est convaincue que l’axe formation prioritaire réside dans le cadrage des besoins et de leur expression. Dans tous les cas de figure, il faut inclure une culture du digital à l’ensemble des collaborateurs ; l’enjeu n’étant pas tant l’appropriation du numérique par les collaborateurs que de réfléchir à comment le numérique s’applique aux métiers. Toutefois, le numérique ne doit pas devancer le besoin, c’est à l’inverse l’expertise métier qui doit faire appel au numérique pour améliorer son fonctionnement.

Pour Jean-François Nawawi, Mon Avis Citoyen, la priorité est d’aboutir à des expertises métiers orientées vers le numérique et de former les dirigeants. Il tenait également à rappeler que recruter des digital natifs ne suffit pas, encore faut-il savoir les former aux exigences de la vie d’entreprise. Enfin, il est nécessaire de s’attarder sur la reconversion des experts d’aujourd’hui plutôt que de prendre le risque de les perdre avec leur savoir-faire. Il faut au contraire les aider à évoluer en  exploitant leur expertise avec une couche digitale grâce à des prestataires ad ‘hoc.

Une réflexion nécessaire sur l’acquisition et le partage des expertises

Yannick Vinay, Nocode Solutions, porte sur un sujet moteur à ses yeux, celui des écoles aux métiers du numérique. Notamment, il préconise de privilégier des écoles où des professionnels du métier forment les élèves. De même, l’organisation des entreprises doivent désormais privilégier le collaboratif.

Eric Huignard, HSK partners,lance un signal d’alarme sur l’insuffisance des expertises dans des domaines très précis comme le cadre réglementaire du RGPD qui peut coûter très cher à une entreprise. En matière d’acculturation des entreprises à l’innovation, selon lui, chaque acteur de la filière communication devrait se centrer sur ses clients afin d’être en capacité de leur apporter une innovation opérationnelle. Il estime en outre que la formation n’est pas adaptée à l’évolution des métiers en particulier au titre du crosscanal.

Le télétravail pose encore des questions

Tous les participants étaient unanimes pour porter une plus grande attention à l’accompagnement des salariés au télétravail afin qu’ils puissent bénéficier, métier par métier, des bons réflexes et adapter leur organisation.

Pour conclure, ils se posaient tous une même question : comment recruter des collaborateurs en télétravail, comment les acculturer à une entreprise en l’absence de présentiel.